Mes finances, mes projets, ma vie
19 décembre 2024

L’importance de la planification

En matière d’investissement, il est judicieux de penser sur le long terme et de faire preuve de prudence.

Avant d’investir, posez-vous systématiquement les questions suivantes:

    • quelle est la part de mon épargne que je souhaite dédier à l’investissement?
    • comment planifier mes investissements dans le temps en tenant compte de mes différents projets de vie?
    • à côté de mes placements, est-ce que je dispose de suffisamment de liquidités pour faire face aux imprévus?

Ne pas mettre tous ses œufs dans le même panier

Il est particulièrement important de ne pas mettre tous vos œufs dans le même panier lorsque vous investissez. La diversification est primordiale. Il est indispensable de miser sur différents produits ou instruments financiers et divers secteurs économiques. Bien entendu, une telle répartition implique des coûts, qui doivent également être pris en compte. Les investissements dans d’autres devises engendrent eux aussi certains frais.

Quels sont les projets à moyen terme que je dois planifier?

Toute planification patrimoniale commence par un inventaire. Vient ensuite la deuxième étape, très importante: des objectifs sont définis en fonction des souhaits et des attentes propres des individus pour pouvoir établir une planification patrimoniale qui soit la plus complète possible. La troisième étape, intitulée « bilan et analyse », consiste à analyser le patrimoine dès que toutes les données sont rassemblées. Un bilan patrimonial est ensuite établi et l’évolution à long terme probable du patrimoine est évaluée. Lors de la quatrième étape, celle des simulations, les solutions possibles en vue d’optimiser la croissance des actifs sont envisagées. Leurs effets et leur pertinence sont testés grâce à des simulations. La cinquième étape correspond à l’évolution: au fil du temps, le contexte financier et les réglementations fiscales sont susceptibles d’évoluer, tout comme la situation personnelle et financière des clients. La planification patrimoniale doit être adaptée à cette nouvelle réalité.

Des alternatives existent

Les investisseurs doivent se préparer à un nouvel environnement, caractérisé par des taux d’intérêt plus élevés et des turbulences sur les marchés de capitaux. Dans ce contexte, les placements alternatifs peuvent offrir des avantages non négligeables face au regain de volatilité sur les marchés. Cependant, il faut savoir où l’on va et, si possible, s’entourer de l’aide d’experts, en gardant à l’esprit que la complémentarité est essentielle en matière d’investissement.

Les matières premières ont régulièrement servi de bouclier contre l’inflation.

Les matières premières ont régulièrement servi de bouclier contre l’inflation dans la mesure où la demande et le prix de ces produits augmentent lorsque l’économie mondiale est en expansion. Ces dernières années, les matières premières agricoles ont elles aussi suscité un intérêt plus large.

Le capital-risque et le Private Equity constituent des solutions privilégiées pour investir dans des entreprises technologiques en plein essor. Ce type de participation laisse aux chefs d’entreprise une plus grande latitude qu’une entrée en bourse. Cependant, de nombreuses autres possibilités s’offrent aux investisseurs souhaitant s’aventurer dans le capital-risque et le Private Equity. Il convient toutefois de garder à l’esprit que les start-ups innovantes peuvent ne pas toujours rembourser les capitaux qui leur sont apportés. Les pourvoyeurs de capital-risque misent quant à eux sur le fait que les quelques succès exceptionnels viendront compenser les investissements qui ont échoué.

La question de la liquidité

Les biens « précieux » – grands crus, œuvres d’art, or et autres bijoux et antiquités – peuvent représenter des alternatives à la portée de nombreux investisseurs. Ces actifs, en tant que placements, ne peuvent pas être évalués de manière homogène – leurs marchés sont différents et ils présentent des caractéristiques distinctes. En outre, il n’est pas aisé de les vendre rapidement, ce qui pose problème si l’on a besoin de liquidités à bref délai.

L’or est particulièrement prisé lorsque les marchés ou les économies semblent vulnérables (et est censé offrir une couverture contre l’inflation, bien que ses performances réelles en la matière soient aléatoires). Pendant la crise financière mondiale de 2007-2009, les négociants en métaux précieux ont constaté une hausse de la demande mondiale en pièces d’or et en petits lingots. Les investisseurs craignaient alors que les établissements qui avaient traditionnellement abrité leur fortune ne s’effondrent et n’engloutissent leurs avoirs avec eux. À la place, ils se sont tournés vers un actif prisé depuis des millénaires en tant que réserve de valeur en période de crise.

Des avantages fiscaux selon le type de bien

Les investissements immobiliers restent eux aussi très prisés. Quels sont les types de biens les plus avantageux du point de vue fiscal? Telle est la question que l’on doit impérativement se poser avant d’investir dans l’immobilier. On distingue au Luxembourg quatre types de biens immobiliers: les biens vendus en état futur d’achèvement (VEFA), c’est-à-dire « sur plan », les nouvelles constructions, les biens de plus de 5 ans et ceux de plus de 60 ans.

Les frais encourus dépendent du type de bien. Dans le cas d’un bien en VEFA, par exemple, les droits d’enregistrement ne sont calculés que sur la base du terrain concerné et des constructions éventuellement présentes, ce qui peut réduire considérablement le montant à payer. Un autre avantage notable réside dans la possibilité de bénéficier d’un amortissement fiscal annuel, dont le taux est de 4% pour les nouvelles constructions (plus un abattement immobilier spécial de 1%, en fonction de la somme des bases amortissables des immeubles) pendant les cinq premières années. Les biens dont l’ancienneté est comprise entre 6 et 60 ans sont quant à eux amortissables au taux de 2% et ceux de plus de 60 ans, au taux de 3%. Il est donc préférable de s’orienter vers un bien en VEFA, un logement neuf (jusqu’à 5 ans d’ancienneté) ou un bien de plus de 60 ans nécessitant d’importants travaux de rénovation dans l’optique d’un achat locatif.

Dans tous les cas, il est important de bien s’informer sur les divers aspects fiscaux et de demander conseil en la matière.

L’acquisition d’une résidence secondaire permet de renforcer sa sécurité financière, à condition de comprendre les risques encourus et de prendre les précautions nécessaires.

Une résidence secondaire comme protection

Du point de vue financier, il existe bien des raisons de faire l’acquisition d’une résidence secondaire, que ce soit pour percevoir un revenu locatif, ou pour diversifier son portefeuille immobilier. L’idée a en effet de quoi séduire, ne serait-ce que pour envisager une retraite paisible à l’étranger, mais elle peut aussi vous permettre de renforcer votre sécurité financière, pour autant que vous compreniez les risques encourus et preniez les précautions nécessaires.

L’acquisition d’un bien secondaire, tout comme l’achat de sa résidence principale d’ailleurs, n’est pas une décision financière à prendre à la légère ou à la hâte. Le prix de vente n’est jamais qu’un point de départ. À cela s’ajoutent les frais administratifs, et notamment les frais d’avocat, de notaire ou d’agence ainsi que les droits d’enregistrement, mais aussi les impôts, qui peuvent être plus élevés que dans le cas d’une résidence principale. Avertissement: Si les frais varient d’un pays à l’autre, ils peuvent représenter au total un surcoût de 10% par rapport au prix d’achat.