Mes finances, mes projets, ma vie
23 avril 2024

Finances personnelles: bien semer pour bien récolter!

Connaissez-vous le proverbe « on récolte ce qu’on sème »? Et si cela s’avérait également correct lorsqu’il est question de vos finances? myLIFE prend position dans le débat et vous invite à considérer les trois domaines de votre vie où il est essentiel de semer une partie de vos moyens pour récolter une vie conforme à vos aspirations.

Au fil de ses contenus, myLIFE vous a aidé à établir le budget du ménage à éviter les pièges mentaux et à bien gérer vos finances en couple. Nous vous avons donné un tas de bons plans pour économiser et des bons plans retraite pour mettre de l’argent de côté. Nous vous avons même aidé à démasquer les fausses bonnes affaires et à établir votre plan d’attaque avant de faire les soldes.

Aujourd’hui, nous souhaitons vous apporter davantage que des conseils pratiques et aller plus loin que seulement mettre en lumière les biais cognitifs qui influencent vos comportements d’achat. Nous souhaitons proposer quelques principes fondamentaux susceptibles de vous aider à gérer vos finances plutôt que de les subir. Pour cela, nous avons puisé notre matière auprès de la sagesse populaire, mais aussi auprès de divers courants de pensées séculiers ou non, afin de dégager quelques grands principes à garder en tête face à l’argent. À vous de décider si nos propositions sont compatibles avec vos valeurs et priorités.

En tout état de cause, notre premier constat est qu’il existe un ensemble impressionnant de proverbes ou d’adages susceptibles d’éclairer et d’orienter l’action lorsqu’il est question de finances. Ainsi, pour en citer quelques-uns, il est bien connu que « les bons comptes font les bons amis », « l’argent n’est pas une fin, mais un moyen », « l’argent ne fait pas le bonheur, mais il y contribue », « l’argent est un bon serviteur, mais un mauvais maître », « l’amour de l’argent est à la racine de tous les maux », « là où est votre trésor, là est aussi votre cœur », « plaie d’argent n’est pas mortelle » ou encore « l’argent ne vient pas en dormant. Il ne pousse pas sous les arbres ».

En tant que tel, l’argent est neutre. En revanche son utilisation ne l’est jamais. Ainsi, l’argent ne tire sa valeur que de sa possibilité d’être échangé contre des produits ou des services.

L’argent est neutre, pas vous

En tant que tel, l’argent est neutre. En revanche son utilisation ne l’est jamais. À proprement parler, l’argent ne tire sa valeur que de sa possibilité d’être échangé contre des produits ou des services. Le conserver pour le principe de le conserver peut apporter une certaine satisfaction ou un sentiment de sécurité, mais cela ne fait strictement aucun sens sur le plan rationnel. Pour s’en convaincre, il suffit de s’imaginer seul sur une île déserte avec des valises pleines de billets. Cet argent ne vous serait d’aucune utilité pour survivre. Fort de cette connaissance, il est possible de réfléchir correctement à l’usage auquel vous le destinez dans votre vie.

Quels sont vos projets, vos besoins, ceux de vos proches? En vue de quoi souhaitez-vous investir ou épargner? La manière dont chacun d’entre nous dépense son argent est très instructive et apporte des réponses à ces questions. Un regard objectif sur notre comportement nous montre que, souvent, nos actes en la matière ne correspondent pas toujours à nos discours. Quoi qu’il en soit, si l’argent suscite beaucoup d’émotions et de convictions contradictoires, tout le monde s’accorde dans nos sociétés pour reconnaître que notre attitude vis-à-vis de l’argent impacte la conduite de notre vie. Chacun a un rapport à l’argent qui lui est propre. Dès lors, sans prétendre nous positionner sur la valeur de l’argent, peut-on malgré tout dégager quelques principes de base susceptibles de nous aider à bien gérer nos finances en accord avec qui nous sommes et ce à quoi nous aspirons? La réponse est oui!

Investir d’abord dans ce qui vous nourrit

En toute logique, notre argent sert d’abord et pour une part importante à nous permettre d’assouvir nos besoins vitaux: la nourriture, le logement, les vêtements, etc.

Faites une évaluation de ces besoins primaires et déterminez la part de vos moyens que vous devez y investir pour les satisfaire de manière décente. Ne confondez pas ici besoins et envies. Vous avez besoin de manger pour vivre, mais faut-il pour autant dévorer autant de sucreries ou aller au restaurant quotidiennement? De même, vous avez besoin de vêtements, mais ce petit tailleur qui porte la griffe d’un grand couturier doit-il impérativement faire partie de votre garde-robe déjà pleine à craquer?

L’être humain est complexe dans la mesure où ce qui le fait vivre ne se résume pas à ce qui lui permet d’exister.

Les besoins vitaux ne s’arrêtent pas à la dimension strictement matérielle. L’être humain est complexe dans la mesure où ce qui le fait vivre ne se résume pas à ce qui lui permet d’exister. À côté des besoins d’ordre physique, il a aussi des besoins psychiques, relationnels, culturels, voire spirituels. Et ces derniers, pour être rencontrés, mobilisent parfois aussi des moyens financiers.

Notre recommandation sur ce premier volet est de dresser une liste de ces besoins, de les prioriser, de déterminer la manière dont vous pouvez les assouvir, puis d’investir dans ce qui y répond véritablement, quel que soit le plan sur lequel vous les situez et sans y mettre l’intégralité de vos moyens.

Investir ensuite là où vous souhaitez voir votre vie aller

La vie ne se limite pas à la seule considération de nos besoins vitaux du moment. Elle est aussi faite de rêves et de projets qui demandent parfois du temps et des moyens importants pour se concrétiser un jour: devenir propriétaire, se former pour évoluer professionnellement, profiter un maximum de votre retraite, faire le tour du monde, laisser un héritage à vos proches, etc.

Après avoir géré la question des besoins vitaux présents, réfléchissez à comment vos finances peuvent contribuer à la réalisation de vos projets futurs. Quelle est votre vision pour votre vie demain? Avant de multiplier les projets, demandez-vous s’ils sont tous au service d’une même vision. Se laisser porter par davantage qu’une vision est généralement synonyme de division et donc de perte d’efficacité! Dès lors, définissez, priorisez et affectez une partie de vos ressources à la concrétisation progressive des projets au service de votre vision. Si besoin, n’hésitez pas à vous faire accompagner par un professionnel en matière d’investissement et d’épargne pour vous aider à adopter une stratégie en phase avec vos objectifs.

Notre recommandation sur ce deuxième volet est d’investir régulièrement une partie de vos moyens là où vous souhaitez voir votre vie aller. Définissez précisément quelle est cette part et à quoi elle est affectée.

Investir finalement dans ce que vous aimez

Vous avez alloué ce qui était nécessaire à la satisfaction de vos besoins fondamentaux et aux financements de vos projets d’avenir? Alors vous pouvez à présent choisir d’investir la part qui vous reste dans ce que vous aimez, auprès de qui vous le voulez et là où vous avez envie de le faire. Après tout, la vie est aussi faite de moments de détente et de petits extras qui, sans être indispensables, embellissent malgré tout le quotidien.

Donnez en fonction de vos moyens, sans contrainte ni tristesse, et vous apprécierez de constater que ce n’est pas l’argent qui vous tient mais que vous êtes bel et bien le maître de vos finances.

Si vous êtes de ceux qui pensent qu’il y a plus de joie à offrir qu’à recevoir, ne vous privez pas de donner une partie de vos richesses à ceux que vous aimez et à ceux qui en ont besoin. Faites-le en fonction de vos moyens, sans contrainte ni tristesse, et vous aurez le plaisir de constater que ce n’est pas l’argent qui vous tient mais que vous êtes bel et bien le maître de vos finances. La générosité est un investissement rentable en termes d’épanouissement personnel.

Notre recommandation sur ce dernier volet est donc d’investir une partie de vos moyens dans ce que vous aimez, ce qui vous touche et ce qui vous inspire.

Finalement, toutes ces considérations se résument simplement à vous inviter de semer ce que vous avez en fonction de ce que vous désirez récolter. Entre vos besoins du moment, vos projets d’avenir et ce que vous aimez, il vous appartient de trouver le bon équilibre et de ne pas vous tromper dans l’ordre de vos priorités. Quelles que soient les vôtres, veillez à ne jamais trop investir un des trois piliers au point de mettre en péril la stabilité des deux autres.